Resumen
« Être lempreinte digitale des manchots ». Tel est le rôle que Boris Schreiber assigne à lécrivain, mais que peut ce dernier contre le temps qui, jour après jour, imprime sa marque, de la mèche de cheveux à livoire des dents ? Boris, le narrateur, est prêt à toutes les alliances, y compris à une allégeance aux dieux mayas, pour vaincre cette fatalité à laquelle se refuse son esprit resté celui de lenfant prodige quil fut, selon Gide.
Éblouissant, drolatique, provocateur. Les mots manquent pour qualifier ce roman où Boris Schreiber met aussi en scène Arnold, un autre écrivain. Entre ces deux monstres littéraires, qui ont en partage une mère russe, cest une lutte au couteau. Chacun est le souffre-douleur de lautre et leurs dialogues sont des duels que leur cruauté arbitre. Un roman dont la force et les éblouissements accompagneront longtemps les lecteurs.<