Resumen
«Le chien tendit vers elle sa grosse tête au poil crasseux.
Elle retint sa main par crainte de la vermine.
Elle noya son regard dans le regard calmement éploré, calmement suppliant, et toute lhumanité et linconditionnelle bonté de lanimal docile lui remplirent les yeux de larmes, elle désira ardemment être lui et sut alors que le passage viendrait naturellement et à son heure.»
Ladivine nous entraîne dans le flux dun récit ample et teinté de fantastique. Comme dans Trois femmes puissantes, Marie NDiaye déploie son écriture fluide et élégante, riche dune infinité de ressources qui soffrent au lecteur avec une fascinante simplicité.