Resumen
Dans cette s??rie de contributions, lauteur montre combien l??tude historique des r??alit??s sociales et lanalyse structurale des mythes constituent les deux faces dune m??me recherche permettant de cerner les actions r??ciproques du social et du mythique, les homologies et les dissonances de deux plans qui s??clairent mutuellement.
Couverture: Le mythe ne se d??finit pas seulement par sa polys??mie, par l???embo??tement des diff??rents codes les uns dans les autres. Entre les termes m??mes qu???il distingue ou qu???il oppose dans son armature cat??gorielle, il m??nage dans le d??roulement narratif et dans le d??coupage des champs s??mantiques des passages, des glissements, des tensions, des oscillations, comme si les termes, tout en s???excluant, s???impliquaient aussi d???une certaine fa??on. Le mythe met donc en jeu une forme de logique qu???on peut appeler, en contraste avec la logique de non-contradiction des philosophes, une logique de l???ambigu, de l?????quivoque, de la polarit??. Quel est d???autre part le lien entre le cadre intellectuel d??gag?? par l???analyse structurale et le contexte socio-historique o?? le mythe a ??t?? produit ? Comment s???articulent, dans le travail concret de d??chiffrement, une recherche en synchronie o?? chaque ??l??ment s???explique par l???ensemble de ses relations au syst??me et une enqu??te en diachronie o?? les ??l??ments, ins??r??s dans des s??ries temporelles, s???expliquent par leurs rapports ?? ceux qui les ont pr??c??d??s dans les s??quences ainsi d??finies ? La r??ponse consisterait sans doute ?? montrer que, pas plus dans l???enqu??te historique que dans l???analyse en synchronie, on ne rencontre d?????l??ments isol??s, mais toujours des structures, li??es plus ou moins fortement ?? d???autres, et que les s??ries temporelles concernent des remaniements, plus ou moins ??tendus, de structures au sein de ces m??mes syst??mes que vise l?????tude structurale.
