Resumen
L orsquon savisa de réunir les textes quAlphonse Allais (1854-1905) avait disséminés dans différents journaux pendant plus de vingt ans (à partir de 1883), presse humoristique ( Le Chat noir , Le Sourire ) ou « sérieuse » ( Le Journal , de Fernand Xau), on saperçut quil ne fallait pas moins de onze tomes pour les contenir tous. Dans ce volume, chacun des contes a été sélectionné pour illustrer un des différents aspects de lhumour selon Allais. On y trouve des jongleries verbales (« On dit «Francfort- sur-le-Mein » et «avoir le coeur sur la main ». Comment voulez-vous que les étrangers sy reconnaissent ? »), qui mènent vite au saugrenu (un « garçon sensible » refuse de faire crever le riz, d exécuter un travail, sémeut de voir la nuit... tomber ) ; des « charges » contre le « bonhomme » La Fontaine, coupable, selon Allais, de répandre des idées pleines de bon sens - ce quil a en horreur ; des contes construits sur les postulats absurdes ; dautres dans lesquels la logique est appliquée jusquà la déraison, ou qui témoignent dun humour grinçant... Jules Renard, qui na jamais succombé à la complaisance, venait de découvrir Mark Twain : « Cela me paraît fort inférieur à ce quécrit notre Allais ; et puis, cest trop long. Je ne supporte que lindication dune plaisanterie. Ne nous rasez pas ! » Monsieur est servi. Edition dAlain Gaudard.
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