Resumen
" Je veille auprès de Suzanne endormie. Cest étrange, sa ressemblance avec mon pied gauche. Je sais bien quun pied est un pied, que Suzanne est Suzanne, mais mon pied est plus proche de Suzanne que de moi. Javais deux pieds. Suzanne ma pris lautre, il ne men reste quun. Je ne suis pas en train de me plaindre, au contraire. Est-ce que je ne donnerais pas mes deux pieds pour Suzanne ? Et puis la souffrance sest apaisée. Oh, je ne suis pas dupe. Le mieux que jéprouve est dû au sommeil de Suzanne, je men rends compte. Nempêche que jy gagne. Je respire à petits coups par crainte de la réveiller. Il faut dire quelle est exténuée. Il y a de quoi. Comment a-t-elle réussi à supporter mon énorme masse de graisse ? Cela me dépasse. Je ne comprendrai jamais rien aux femmes. Il pleut. ".