Resumen
Une parade sillonne la ville ; sa musique, ses couleurs, déchirent le quotidien. « Ça éructe, ça pète, ça chie, ça gueule, ça feule, ça hurle, ça barrit, ça blatère, ça cacarde, ça turlute, ça caquette, ça chicote, ça coucoule et ça sébroue ! Derrière, dans lorangé tournoyant des gyrophares, une escouade dAfricains en uniforme vert, bandes fluorescentes sur les coutures, joue du jet et du balai pour effacer le passage de la jungle apprivoisée. » Un pas de côté, et lhomme en gris entre dans lhistoire...
Lor romanesque est partout, il suffit de repérer la veine : sur un île contrebandière bien sûr, mais aussi dans un tube daspirine, sur le chantier dun métro, dans une station orbitale réformée, au cœur des banlieues délaissées. La méthode est simple : jeter des passerelles de fiction entre deux blocs de réalité, comme on franchit un torrent en sappuyant sur les rochers épars...